Certains lieux résument davantage que d’autres l’essentiel du passé iranien. Le Musée archéologique de Téhéran permet, certes, une immersion initiale dans l’Histoire du pays, mais c’est à Persépolis que le voyageur découvre ce qu’était la puissance et la gloire des souverains achéménides fondateurs, au premier millénaire avant notre ère, d’un empire qui se voulait universel mais qui tombera sous les coups d’Alexandre le Grand. Non loin de l’immense palais où les représentants des peuples soumis, figurés sur les bas-reliefs de l’immense terrasse, venaient faire acte d’allégeance au roi des rois, les hypogées de Naqsh e Rostem abritent les tombeaux de Darius, de Xerxès et d’Artaxerxès Ier. Au nord de l’imposant site qui vit le dernier shah d’Iran célébrer le 2500e anniversaire de l’Empire perse, c’est au souverain safavide Shah Abbas qu’Ispahan doit sa prospérité passée et son exceptionnel patrimoine monumental. Il y transféra, en effet, sa capitale à l’extrême fin du XVIe siècle et y mit ensuite en œuvre un programme de construction d’une ampleur exceptionnelle. C’est alors que furent édifiés la place royale, les grandes mosquées, plusieurs mausolées, le palais d’Ali Qapou, le pavillon aux Quarante Colonnes ou le pont établi sur le cours du Zandé Roud. Avec ses anciennes tours du silence, héritières de la tradition zoroastrienne, et sa Grande Mosquée, l’ancienne ville caravanière de Yazd apparaît également comme l’un des plus brillants symboles du passé persan.
Nous avons choisi pour ce voyage les lieux les plus significatifs de l’Histoire et de l’art iraniens. Le Musée archéologique de Téhéran permet une immersion initiale dans l’Histoire du pays. A Persépolis vous prendrez la mesure de ce qu’était la puissance et la gloire des souverains achéménides fondateurs, au premier millénaire avant notre ère, d’un empire qui se voulait universel mais qui tombera sous les coups d’Alexandre le Grand. Dans l’immense palais, les représentants des peuples soumis, figurés sur les bas-reliefs de l’Apadana, venaient faire acte d’allégeance au roi des rois. Au nord de l’imposant site qui vit le dernier shah d’Iran célébrer le 2500e anniversaire de l’Empire perse, Pasargades garde le souvenir de Cyrus le Grand, véritable fondateur de la dynastie des Achéménides. C’est au souverain safavide Shah Abbas qu’Ispahan doit sa prospérité passée et son exceptionnel patrimoine monumental. Il y transféra, en effet, sa capitale à l’extrême fin du XVIe siècle et y mit ensuite en œuvre un programme de construction d’une ampleur exceptionnelle. C’est alors que furent édifiés la place royale, les grandes mosquées, plusieurs mausolées, le palais d’Ali Qapou, le pavillon aux Quarante Colonnes ou le pont établi sur le cours du Zandé Roud.
Capitale actuelle de l’Iran, Téhéran est une ville moderne dont les mille richesses se dissimulent au cœur d’une mégalopole de quatorze millions d’habitants. Petit bourg commerçant, Téhéran se développa après la destruction de Ray – Raghès pour les Anciens – lors de l’invasion mongole de 1228, mais ne devint capitale que sous les Séfévides au XVIe siècle.
Nous visiterons le Musée archéologique où a été rassemblée la plus grande part des trésors de l’histoire de l’Iran, des temps antiques à l’époque islamique. Nous traverserons ensuite la ville moderne et visiterons le musée du Tapis qui nous présentera les plus remarquables spécimens de cet art typiquement persan. Vol vers Chiraz en fin d’après-midi. Nuit à Chiraz.
La matinée sera consacrée à la visite de Persépolis , temps fort archéologique du circuit. Dans un périmètre étroit construit de mains d’hommes furent édifiés pendant plus de cent ans des monuments spectaculaires dont l’objectif était de témoigner, au regard des peuples vaincus et vassaux, de la grandeur de l’Empire achéménide. Les deux tombeaux d’Artaxerxès II et d’Artaxerxès III surplombent le site d’une manière grandiose. Plus au sud, à Naqch-é-Radjab, nous découvrirons des bas-reliefs d’époque sassanide. Enfin, à Naqch-é-Rostem, creusés dans les falaises, quatre hypogées cruciformes sculptés en l’honneur des Darius, de Xerxès et d’Artaxerxès Ier nous livreront de nouvelles traces du passé. Devant ces hypogées s’élève un monumental temple du feu édifié à l’époque perse. Au bas des falaises se trouvent d’intéressants bas-reliefs d’époque sassanide et quelques vestiges des œuvres antérieures des Parthes arsacides. Un peu plus loin, nous admirerons deux petits autels du feu. Nuit à Chiraz.
A Chiraz, nous découvrirons la ville, telle qu’elle fut voulue par Karim Khan Zend qui en fit sa capitale au XVIIIe siècle. Nous visiterons notamment le mausolée d’Hafez , le plus aimé des poètes persans, et l’étonnante mosquée du Wekil. Déjeuner inclus puis route pour Pasargades , où nous découvrirons dans un site d’une impressionnante solitude l’émouvant tombeaux de Cyrus le Grand. Trajet vers Ispahan où nous passerons la nuit.
Nous consacrerons deux jours aux visites d’Ispahan.
Ce fut shah Abbas qui, en transférant sa capitale à Ispahan en 1598, fonda la prospérité et la réputation de cette cité. Il se consacra à l’érection de palais et mosquées avec un tel enthousiasme qu’Ispahan s’imposa, au XVIIe siècle, comme la plus belle ville du monde. La nouvelle ville, conçue selon un urbanisme empreint de grandeur et oublié depuis les Antiquités classique et sassanide, connut une période de richesse rarement égalée, célébrée par ce dicton : « Ispahan, la moitié du monde. » L’écroulement, en 1722, de la dynastie séfévide, héritière de shah Abbas, marqua le déclin de la capitale qui fut alors réduite jusqu’à nos jours au rang de petite cité provinciale.
Ces deux journées permettront d’explorer un admirable patrimoine artistique : le palais d’Ali Qapou aux fresques surprenantes, la mosquée du Vendredi qui a conservé une partie de son architecture seldjoukide, le mausolée d’Harun Velayat, le minaret Ali, le pavillon aux Quarante-Colonnes et, après une multitude de petits joyaux architecturaux, la mosquée du Roi édifiée par le shah Abbas, certainement le monument le plus prestigieux d’Iran, et la mosquée du cheikh Lotfollah aux merveilleuses mosaïques de faïence. Nous ne négligerons pas, bien sûr, l’antique bazar, toujours nommé le Kaysarieh en référence au commerce que la Perse antique faisait avec les Romains, ni le quartier arménien de Djolfa où vit, depuis le XVIIe siècle, une importante communauté installée par le shah Abbas qui voulait enrichir sa ville de commerçants, d’artistes et d’artisans compétents. Nuits à Ispahan.
Deuxième journée de visite d’Ispahan.
Nuit à Ispahan.
Le matin, en route pour la capitale, nous nous arrêterons à Natanz, dont la grande mosquée, édifice complexe du XIVe siècle, se distingue par de riches décors de faïence émaillée. Nous traverserons ensuite une zone de déserts avant d’arriver à Kachan. Nous déjeunerons près du Bagh-é-Fin, autrefois l’un des plus beaux jardins persans, réalisé par le Shah Abbas qui aimait s’y détendre. Dans l’après-midi, nous continuerons notre route vers Téhéran où nous passerons la nuit.
Un voyage en Iran à recommander d’autant que Vue Persane est là pour vous simplifier la vie.