
A Téhéran, de nombreux artistes ont embelli les murs de la ville. Peintures, photos ou installations en tout genre : au printemps, rien de mieux qu’une longue balade à pied pour partir à la recherche de ces petits bijoux.
Parmi tous ceux qui se sont baladés au moins une fois dans Téhéran, personne ne pourra contredire cette affirmation : les Iraniens ont le goût de l’art et le sens de l’esthétique dans l’espace public. Le moindre petit café possède une décoration très étudiée où chaque détail est pensé, de nombreuses boutiques vous accueillent par une cascade de plantes et de fleurs, les murs de la ville sont couverts de peintures ou d’installations artistiques (et ce, surtout en période post-Norouz).
Bien sûr, il existe aussi les impressionnantes fresques anti-américaines ou anti-israéliennes dont les photos ont fait le tour du monde, mais elles ne représentent finalement qu’une petite partie de l’art présent à Téhéran. On croise aussi quelques messages contestataires, réalisés au pochoir la plupart du temps, mais en général il ne faut que quelques jours aux autorités pour les effacer.

Commençons par les incontournables œufs peints, installés à l’occasion de Norouz. Les motifs se déclinent à l’infini et sont présents à de nombreux endroits de la ville.

L’amour des iraniens pour l’art n’aura échappé à personne. L’amour de la littérature et de la poésie non plus. Il était donc normal que les livres occupent une place importante dans le street-art de Téhéran.

Ici, est écrit : « Lisez plutôt des livres. »

On aurait bien envie de suivre cette échelle pour savoir où elle mène.


Des livres, des livres, encore des livres.

Le street-art à Téhéran ne plaisante pas et se décline parfois sous de véritables installations, comme ici.

Les poissons appartiennent également au thème de Norouz.

Et pour terminer, deux arbres morts de la rue ValiAsr auxquels un.e artiste iranien.ne a offert une seconde vie. Probablement ce que je préfère, sinon dans l’esthétique, au moins dans l’esprit.
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